Vendredi 4 mars, j'ai pris une route parallèle le temps d'un après-midi. Un peu comme Mario Bros prend les tunnels optionnels qui ne présentent aucun risque et ne lui apportent que pièces et récompenses. Pardonnez-moi cette référence jeux-vidéographique, je ne suis d'ailleurs pas adepte de ces derniers, mais elle m'est venue spontanément. Après une matinée de trois heures extrêmement longue de boulot (vous savez, ce truc qu'on fait tous pour gagner de l'oseille parce que sans oseille on ne fait pas grand chose mais que si on pouvait ne pas faire on ne ferait sûrement pas, mais qui faut pas le dire parce qu'on passerait pour des fainéants et que la société dans laquelle on vit n'aime pas les fainéants mais valorise ceux qui travaillent), direction la capitale, ses monuments, ses odeurs de gazole, ses rues surpeuplées, sa Fnac St Lazare !
Fnac devant laquelle je fais la rencontre d'Elsa qui m'a reconnu fumant une cibiche, avant d'aller rencontrer les autres. Elsa a qui je dois beaucoup des pièces de ma collection d'archives et avec qui j'ai pris plaisir à poser, plus tard dans l'après-midi dans les canapés réservés à Hubert et Zegut !
Puis on grimpe dans l'usine où de grandes affiches annoncent la rencontre de cet après-midi.
S'en suit une après-midi passionnante de rencontres : Le Doc dont celle-ci me permet de dire haut et fort que ce garçon est d'une gentillesse fabuleuse, que ses TOCS ne lui rendent pas la Vie facile et qui malgré eux, prend son courage à deux mains et plus encore pour aller au delà. J'ai beaucoup apprécié parler avec toi Docky, et ça sera un plaisir de remettre ça.
Reynald, sa femme, son fils, son beau-frère, tous très gentils, à qui je ne tarderai pas à passer un coup de fil d'ailleurs.
Cath (merci pour ton compte-rendu chargé d'une émotion que je partage), Sam et Yoann avec qui les discussions ont été chaleureuses. Merci pour votre accueil, ça m'a fait plaisir.
Yoann, Lady Kaléidoscope, Tommie, Ma Soeur, PK et j'en oublie. Un plaisir immense que de patienter avec vous en faisant votre connaissance.
Une autre rencontre importante pour moi un peu plus tard dans l'après-midi fût celle de David, avec qui j'échange pas mal par mail depuis quelques années. Lui aussi est quelqu'un de fort sympathique, comme vous tous.
Je rejoints Cath quand elle dit que l'attente avait autant d'importance que l'interview d'Hubert elle-même, du fait de ses rencontres.
Hubert est arrivé à l'heure, fort de sa grande ponctualité pour cette interview en trois parties par Zegut. De nombreuses références culturelles dont certaines m'ont échappé mais j'y reviendrai sans doute. Je n'ai pas caché l'émotion qui était la mienne de pouvoir assister à cet évènement, et certains m'ont expliqué qu'en me voyant là, ils se remémoraient des souvenirs de rencontres passées avec l'artiste. Bref, assister à cet interview, de celui que j'écoute quotidiennement, et qui m'apporte tant, c'était déjà un honneur. Pouvoir en plus, échanger quelques mots avec lui (de quel con ai-je dû avoir l'air quand je me suis retrouvé face à lui ?), lui remettre ma lettre et se faire dédicacer quelques objets, c'était pour moi inespéré.
Je suis ressorti de là content. Pas frustré car je dois dire que j'en attendais pas tant. C'est surtout le fait de pouvoir lui dire "Merci" qui m'a importé. Merci, pour tous ces mots, ces albums dont je nourris chaque jour mon âme sensible, et qui me font tellement de bien.
La frustration est venue après, quand l'heure de partir a sonnée, TGV oblige. Le temps de vous dire aurevoir, merci et à bientôt, d'en griller une avec un ami habitant Paris, et me voilà reparti en sens inverse.
A toutes et tous, du fond du coeur et sans démago, Merci !