Puisque nous pouvons partager, partageons

Premier message réel, première tentative d'écriture affraid

Reflet de verre

Frôle les épaules des dunes
Les innocences perdues,
Falsifiées.
Les sommets de lune
Les étendues immenses
Et les regrets d'enfance.
Hisse la voilure
Laisse les rêves te caresser
Naviguer sous tes pas
Enlacer l'esprit
Et les meurtrissures

D'un reflet de verre
D'un amour

Les jours se reposent
Au fond de la chance
Tu demandes une pause
Pour goûter l'intense
Tu perds de ta vue
Les fleurs de l'hiver
Tu ne doutes plus
Des rejets de l'amer
Au bord de la Terre

D'un reflet de verre
D'un amour

Emeraude au cou
Les mains sur ton cœur
Des calendriers surtout
Et de l'apesanteur
Des regards s'évanouissent
Dans la foule qui danse
Et leurs histoires pourrissent
Aux soirs de carence

Du reflet de verre
D'un amour

Des joies à ternir
Un amour à retenir
Et des voix à fuir
A l'avenir.

Solidésir

Mon petit dernier !

Doloriste

Je suis bérègne
Quand tu me beignes ;
J’essaie d’être mailloche
Sous le poids des taloches.
Pour avoir fait une gaffe,
Tu m’retournes tes estafes ;
Pour punir mon laisser-aller,
Tu m’plantes une giroflée.

Je prends mon tour,
D’allers-retours ;
Non, je n’en ai pas flac
De me prendre tes claques.
Je me sens comme un mouton
À qui l’on file des jetons ;
Je recherche en vain une entifle
Afin de renier tes mornifles.

Fais-moi mal,
Rends-moi pâle.
J’peux devenir tout’ bleue
Si ça te rends heureux.

Et je m’égnaffe
De toutes baffes ;
J’ai froid ! Je mets un châle
Pour parer tes mandales.
En attendant de tes news,
Tu me renvoies tes talmouses ;
Je m’revois faire Cléopâtre
En relisant tes emplâtres.

Et, je renifle
Dessous tes gifles ;
Je ne ris pas sous la cape
Où fond ta volée de tapes.
Tu trouves que je bouchine
Pour si peu de tourlousines ;
J’aimerais être un aubépin
Afin de déchirer tes pains.

Fais-moi mal,
Rends-moi pâle.
J’peux devenir tout’ bleue
Si ça te rends heureux.

Eh ! Pour le coup,
J’aime tes coups ;
Mon cœur vient de crever ;
Ce sang va me laver.
Je dois dire que les cartes
Ne prédisaient pas tes tartes ;
Obligée à l’abdication,
Je reçois ta confirmation.

Le texte de Nath , on dirait du rap...

Bravo a Nath et Solidesir pour ces jolis textes...

Oui ? Remarque : on m'a souvent dit que j'étais une excellente rapeuse de gruyère ! C'est tellement bon dans les nouilles... Razz

Oui je trouve que chanté comme un rap ça fonctionnerait bien

J'me vois bien en boulette ! seulement là pour le coup je serai plutôt en boule, j'suis pas loin de devenir toute bleue... Sad

bises à tous

nath excuse moi mais j'aime pas !!
Evil or Very Mad

t'as le droit, pas besoin de t'excuser ! jocolor

C'est surement le contenu ! ne t'inquiète pas il ne s'agit pas d'un premier degré... Suspect

Le monde de Rosa

Je ne veux plus de sensations
Inconfort et démonstration
De forces vives
Et de dérives
En face d'une route à diffusion
Je dépasse la perception
Des sentiments
Rosa des mondes

Dans les temps espiègles
Les diamants se retiennent
Assise ici
Tu resplendis
La fin des rêves mécaniques
Et ma tectonique
Des vibrations
Rosa réagissons

Réagissons ou alors perdons
Les messages de passions
Alanguie sur terre
Repos et fière
Lubies et poings liés
Pour des idéaux levés
Le monde te regarde
Rosa prend garde

Et les nombres pleurent ton visage
Celui qui flottent les carnages
Et attendre
L'âge tendre
Suffire le jour pour ma nuit
Lorsque tout se détruit
Les déserts silencieux
Rosa c'est sérieux
Rosa ton monde coule
Au cœur des foules.

Un petit dernier pour la route

Juste pour dire à Manu qu'il devrait aller en Chine, c'est son année cheers

ah ! oui celui-là il me plait bien Soli ! Very Happy

Heu c'est quoi l'année chinoise, là !

J' ai bien quelques écrits poussiéreux dans mon ordi.. mais je n'ai plus de muse vers qui m'inspirer, Alors si vous etes Muse geek

Faites signe , que je me remette à écrire,dans le temps imparti au séchage d'une de mes toiles , entre 3 accords de guitare ...ou entre 2 gribouillis sur papier ..

et bien tu vois que tu en a des muses ! alien

Dépoussière que l'on voit un peu ce que tu caches dans ton tiroir... bounce

C'est ça, enlève les toiles d'araignées qui traînent sur ton PC, prends ton stylo mécanique et envoie la sauce

Bon ok... voici des extraits d'une période révolue...

( Sans titre 1)

Quand rodent les parfums
De printemps au soleil
Et serpentent frissons
A l’ombre d’un tilleul
Où chante rossignol
Sous ivresse certaine
Et le verbe engourdi
Fugitive beauté

Alors je vous le dis
Ma belle demoiselle
Sachez, que je vous aime
D’amour !

Quand s’animent l’été
Les regards bleus nacrés
Et douces voluptés
Devant frivolité
De filles dénudées
Au sortir des lagunes
Et des vagues debout
Au vent qui tourbillonne

Alors je vous le dis
Ma belle demoiselle
Sachez, que je vous aime
D’amour !

Quand saignent violons
Sous le temple d’automne
des âmes vagabondes
Et des cœurs lacérés
Tandis que s’évaporent
Les mélodies oranges
Les charmes exhalés
Et bleues mélancolies

Alors je vous le dis
Ma belle demoiselle
Sachez, que je vous aime
D’amour !

Quand feignent s’effacer
De mes nuits hivernales
Rêves inachevés
Grondants et résonnants
Telle une déferlante
Sur l’océan d’amour
Qui se jette et qui frappe
L’étrave de mes vœux

Alors je vous le dis
Ma belle demoiselle
Sachez, que je vous aime
D’amour !

( sans titre 3)

Que j’aurais tant aimé mettre son âme à nu,
Oter ses tourments et ses craintes souterraines.
Raviver dans son cœur les frises bleues pâlies,
Percer le secret de ses rêves ineffables !

Que j’aurais tant aimé doubler ses sentinelles,
Immiscer ses abysses et ses lèvres salines.
Atteindre ses cieux et ses vasques intimes,
Délivrer ses parfums, délices féminins.

Que j’aurais tant aimé louvoyer ses étreintes,
Sur les flots de son cœur défier déferlantes.
Tel un bateau ivre danser et dériver,
Toucher les rives de son île de beauté !

Que j’aurais tant aimé à l’estran l’approcher,
Insuffler en ses veines un essence éternelle,
En sa fébrilité extraire coquillages,
Et trancher ses amarres qu’elle déploie ses ailes !

Et cette chanson :

Délires Kikiesques revisités

J’étais peinard tranquille à buller dans ma caisse,
Parmis nos souvenirs, d’enfance et de tendresse.
De paradis perdu, de mercredis d’enfer,
Aux parfums grenadine de chouette anniversaire!
Quand tu as débarqué le cœur en confetti,
Par un dimanche pluvieux noyé de nostalgie.
Vingt cinq années plus tôt, tu me quittais fillette,
Quelle fût mon émotion de trouver Momiflette !

Et tu m’as invité à bord de ton ovni,
Nous voilà repartis vers notre galaxie.
Direction l’aventure et l’univers cosmique,
Du monde de Kiki sur délires Numériques.
Sur ma station spatiale de kiki astronaute
Je dissipe l’ennuie de milliers d’internautes
Humour pixellisé, caustique, je distille
Aux terriens anonymes et curieux volatiles !

Je suis l’ roi des kikis, le roi d’ la facétie !
Parfois d’la gaudriole mais surtout pas guignol .
Je traîne mes guiboles partout et çà rigole,
Je porte dans la vie tout l’amour de Momie !

On m’a vu moussaillon au Ponant naviguer,
Sur la côte sauvage, souvent, batifoler,
Taquiner le maquereau et draguer la sardine,
Dans mon jaune ciré et mon pull Bleu marine.
On m’a vu en terrasse avant d’aller taffer,
Hep ! S’il vous plait garçon, encore un p’tit café !
Je suis brin de soleil dans l’chagrin du réveil,
Joli Môme du quartier, grisaille je déblaye !

Mais nous avec Momie, on adore la fiesta,
S’enivrer de musiques aux goûts de Sangria,
Sombrer dans les back stages pour la Tournée gratuite,
Attention les zumains C’est parti pour la cuite !
Dans les furieux bastringues, je rejoins mes potesses,
Des kiki-demoiselles, des belges et des suissesses.
Mes groupies et mes fans explosent mon compteur
Va falloir rebooter mon kiki-computer !

Je suis l’ roi des kikis, le roi d’ la facétie !
Parfois d’la gaudriole mais surtout pas guignol.
Je traîne mes guiboles partout et çà rigole,
Je porte dans la vie tout l’amour de Momie !

Quand pogote Momie je les vois les malins,
Viser l’ pare-choc arrière d’ son Lewis cinq cent un,
Aiguiser la ferraille, et kiffer sur ma blonde
Comme une 1664 dans un four micro-ondes !
A vous les courtisans, les Keums’ et les traîne – bars,
Vous les admirateurs, les minets, les ringards,
Ce ne sont vos discours qui f’ront à vous Momie,
Mettez-y tout l’amour et la class’ d’un Kiki !

Mais bientôt suffiront, futiles singeries
Alors je gagnerai Ma cité engloutie !
Laisserai s’envoler, vers d’autres voies lactées,
Momie le cœur léger et kiki-transformée !
Et je retrouverai, d’enfance, souvenirs,
Le vieux cousin Winnie et fidèle Casimir,
La gueule au fond d’un verre mais le regard conquis
Je leur raconterai Tout l’amour de Momie !

Je suis l’ roi des kikis, le roi d’ la facétie !
Parfois d’la gaudriole mais surtout pas guignol.
Je traîne mes guiboles partout et çà rigole,
Je porte dans la vie tant d’amour pour Momie !

Solidésir a écrit:: Premier message réel, première tentative d'écriture

Reflet de verre

Frôle les épaules des dunes
Les innocences perdues,
Falsifiées.
Les sommets de lune
Les étendues immenses
Et les regrets d'enfance.
Hisse la voilure
Laisse les rêves te caresser
Naviguer sous tes pas
Enlacer l'esprit
Et les meurtrissures

D'un reflet de verre
D'un amour

Les jours se reposent
Au fond de la chance
Tu demandes une pause
Pour goûter l'intense
Tu perds de ta vue
Les fleurs de l'hiver
Tu ne doutes plus
Des rejets de l'amer
Au bord de la Terre

D'un reflet de verre
D'un amour

Emeraude au cou
Les mains sur ton cœur
Des calendriers surtout
Et de l'apesanteur
Des regards s'évanouissent
Dans la foule qui danse
Et leurs histoires pourrissent
Aux soirs de carence

Du reflet de verre
D'un amour

Des joies à ternir
Un amour à retenir
Et des voix à fuir
A l'avenir.

Solidésir

J'suis tombée ici par hasard
Car je voulais répondre à Nath
Mais là j'y suis alors j'y reste Pour m'entraîner , c'est un bon test !

J'ai remarqué ta poésie
Hier au soir et j'me suis dit
Que la femme à laquelle tu penses
Très cher elle a bien de la chance !

J'aimerais bien que ce soit moi
Que sur moi il tomba ton choix
Car il y a tant de douceurs
Offertes à son coeur dans ton coeur !

Voilà que le temps me rattrape
Je dois cesser avant le top
C'est un monde mathématique
Qui a ses tocs, qui a ses tics ! alors salut !