Petite chanson

une ptite chanson écrite il y a longtemps, que j'avais essayé de chanter mais arrêter faute d'avoir une voix.


Caché dans un coin des docks perdus
Tu joues avec un marin au pendu
Le soleil te déclame enflammé
Qu'il voudrait avec toi danser
Jusqu'à ce que la Lune vienne le chasser !

Pas question d'écouter ce vieux vicieux
qui te tends ces longs bras cancéreux
toi tu souris, tu chantes, tu hurles doucement
Dans le long silence assourdissant
des vagues, des remous attendrissants.

Du haut du seule box identifié
Saint Pétéboursg, cocaïne en sachet
Un vieux boucanier borgne et muet
Te mate à travers la lente fumée
de son vieux cigare à demi mouillé

Oooh, vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
Parfois tu les ouvres pour regarder
passer les péniches seules et égarés

Quand c'est la nuit, que rien n'est plus vu
tu rejoins les filles des coins de rues
les nains jongleurs, les fous dans leurs cerceuils
pour voir les passants passer seuls
qui, contre un baiser, te donneraient leurs portefeuilles

Ame égaré dans la dernière brume
leurs yeux morts plongés dans l'amertume
De cet océan qui les appels
De cette belle voix qui donne des ailes
Pour plonger et couler au fond du ciel.

Mais toi tu ris des chiens ivres mort
qui déambulent sur l'ancien port
Pour gueuler sur les péniches causantes
Du bon vieux temps des planches branlantes
Où l'eau lavait leurs cales pourrissantes.

Oooh, mais toi la vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
il t'arrive de les ouvrir pour regarder
passer les péniches seules et égarés

Un jours ou une nuit, tu lacheras ton pendu
Tu sauteras dans caisse inconnue
direction là où le ciel ne meurt jamais
Où Corto Maltesse s'est installé
Pour se marrer de l'éternité.

Tu te boiras une tékila
En songeant à ton port, oublié là bas
A cet Arthur Raimbaud qu'était manchot
Qui parfois, en scrutant le fond d'l'eau
Te murmurait entre deux mots :

Oooh, vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
il t'arrive de les ouvrir pour regarder
passer les péniches seules et égarés

kroc le bô a écrit:

une ptite chanson écrite il y a longtemps, que j'avais essayé de chanter mais arrêter faute d'avoir une voix.


Caché dans un coin des docks perdus
Tu joues avec un marin au pendu
Le soleil te déclame enflammé
Qu'il voudrait avec toi danser
Jusqu'à ce que la Lune vienne le chasser !

Pas question d'écouter ce vieux vicieux
qui te tends ces longs bras cancéreux
toi tu souris, tu chantes, tu hurles doucement
Dans le long silence assourdissant
des vagues, des remous attendrissants.

Du haut du seule box identifié
Saint Pétéboursg, cocaïne en sachet
Un vieux boucanier borgne et muet
Te mate à travers la lente fumée
de son vieux cigare à demi mouillé

Oooh, vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
Parfois tu les ouvres pour regarder
passer les péniches seules et égarés

Quand c'est la nuit, que rien n'est plus vu
tu rejoins les filles des coins de rues
les nains jongleurs, les fous dans leurs cerceuils
pour voir les passants passer seuls
qui, contre un baiser, te donneraient leurs portefeuilles

Ame égaré dans la dernière brume
leurs yeux morts plongés dans l'amertume
De cet océan qui les appels
De cette belle voix qui donne des ailes
Pour plonger et couler au fond du ciel.

Mais toi tu ris des chiens ivres mort
qui déambulent sur l'ancien port
Pour gueuler sur les péniches causantes
Du bon vieux temps des planches branlantes
Où l'eau lavait leurs cales pourrissantes.

Oooh, mais toi la vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
il t'arrive de les ouvrir pour regarder
passer les péniches seules et égarés

Un jours ou une nuit, tu lacheras ton pendu
Tu sauteras dans caisse inconnue
direction là où le ciel ne meurt jamais
Où Corto Maltesse s'est installé
Pour se marrer de l'éternité.

Tu te boiras une tékila
En songeant à ton port, oublié là bas
A cet Arthur Raimbaud qu'était manchot
Qui parfois, en scrutant le fond d'l'eau
Te murmurait entre deux mots :

Oooh, vieille fille des ports bleus
tu cours sur la rive en fermant les yeux
il t'arrive de les ouvrir pour regarder
passer les péniches seules et égarés

Gérard Manset
IL VOYAGE EN SOLITAIRE
Paroles et musique: Gérard Manset, 1974


Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il chante la terre.
Il chante la terre

Et c'est une vie sans mystère
Qui se passe de commentaires.
Pendant des journées entières,
Il chante la terre.

Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer.

Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il sait ce qu'il a à faire.
Il chante la terre.

Il reste le seul volontaire
Et, puisqu'il n'a plus rien à faire,
Plus fort qu'un armée entière,
Il chante la terre

Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer
Et voilà le miracle en somme,
C'est lorsque sa chanson est bonne,
Car c'est pour la joie qu'elle lui donne
Qu'il chante la terre.

Merci Kroc et merci Le Doc .
Ces chansons parlent de la solitude, et je trouve ça triste.

chris a écrit:

Merci Kroc et merci Le Doc .
Ces chansons parlent de la solitude, et je trouve ça triste.

Salut Chris ,

En ce qui me concerne Chris je fais de la conjonctivite

Bonjour Le Doc, je suis désolée que vous fassiez de la conjonctivite. Est-ce une infection des yeux?

c'est à babord qu'on chante le plus fort,
c'est à tribord qu'on chante le plus fort...

Coucou les marins !

Quelle est la signification de ta petite chanson, Nath?

nath a écrit:

c'est à babord qu'on chante le plus fort,
c'est à tribord qu'on chante le plus fort...

Coucou les marins !

c'est mon supposé sang breton qui fait surface. C'est pas vraiment une chanson triste plutôt une chanson nostalgique en fait

Merci Le Beau !

chris a écrit:

Quelle est la signification de ta petite chanson, Nath?

en fait c'est à ceux qui chantent le plus fort !

Moi aussi , je me posais la même question !
Maintenant, je connais la réponse !
Merci à Chris et à Nath !

Dans la lignée, je vous voulais vous faire profiter de celui-là !

Marine

Elle a les yeux bleus
comme le ciel
où elle voit passer le temps,
les lunes et les soleils
qui regardent briller les ans
dans son esprit plus vieux.

Ces yeux clos, souvent,
face aux nuages
venus lacérer le tableau
où se peint un paysage
dans le vide mais sur le beau,
guident sa main d’enfant.

Sa carnation d’écume
éclaboussant
les rochers, plages et falaises
qu’elle heurte d’un vent violent,
présage de nombreux malaises
droits au bord d’Amertume ;

Pureté noircie
de pollution
crachée d’un monde mystérieux
sur les senseurs du bastion
qui surprennent de mieux en mieux
ce goût d’hypocrisie.

Sa bouche corail
sourit, se tait,
sait bien que ses mots n’ont plus cours
ici où seuls les effets
suffisent à rendre les gens sourds,
fair’ marcher le bétail.

Ces lèvres salées
et rougissantes
sous le passage du bâton,
aux aléas sont caressantes
mais n’accordent pas le pardon
nécessaire à aimer.

Plumette

Bisouilles !

C'est toi qu'as écrit ça?

ben ouais !

J'ai toujours eu un petit faible pour les vers marins

Je trouve ceux-là très doux, merci pour cette escale apaisante

T'as du mal à pardonner Nath?

De plus en plus !

Pourquoi Nath?

A force de trop pardonner, tu ne peux plus, je crois que l'on nait avec un capital pardon et j'ai du écouler le mien ! enfin je parle des choses graves là ! pas de broutilles !
bises Talisman !

nath a écrit:

ben ouais !

Ben bravo !

Le Doc. a écrit:

Gérard Manset
IL VOYAGE EN SOLITAIRE
Paroles et musique: Gérard Manset, 1974


Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il chante la terre.
Il chante la terre

Et c'est une vie sans mystère
Qui se passe de commentaires.
Pendant des journées entières,
Il chante la terre.

Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer.

Il voyage en solitaire
Et nul ne l'oblige à se taire.
Il sait ce qu'il a à faire.
Il chante la terre.

Il reste le seul volontaire
Et, puisqu'il n'a plus rien à faire,
Plus fort qu'un armée entière,
Il chante la terre

Mais il est seul.
Un jour,
L'amour
L'a quitté, s'en est allé
Faire un tour de l'autre côté
D'une ville où y'avait pas de place
Pour se garer
Et voilà le miracle en somme,
C'est lorsque sa chanson est bonne,
Car c'est pour la joie qu'elle lui donne
Qu'il chante la terre.

Chanson reprise par Bashung sur son, dernier album " bleu petrole"

Evadné a écrit:

nath a écrit:

ben ouais !

Ben bravo !

Merci, ça fait plaisir !