Fichtre, foutre, diantre ! Vous ici ?

Nul exercice de style, plus ou moins exhaustif à l'envi, ne saurait être idoine en ces étranges lieux pixellisés et sombres, mais d'instinct pourtant si familiers. Vous délaissant à mes proses scandaleusement opaques et excessivement poétiques, il m'apparaît bienséant de disserter à mon prolifique propos, malgré une absence d'inspiration quasi-hypnotique. Bref.
Reprenons. Une présentation, certes, mais dans quel but ? J'avoue ne pas avoir spécialement la matière pour remplir convenablement quelques lignes de sorte à ce qu'elles soient un tant soit peu captivante pour vous. Posons d'ores et déjà le décor, mis à part écrire des pseudos-poèmes qui restent enfermés dans mon éternel Moleskine noir usé jusqu'à la corde, faire semblant de suivre un cursus universitaire dont je me désintéresse totalement, dessiner des tronches brouillonnes ou des paysages dans l'envie de meubler une période d'ennui vraiment profond et m'enfumer les poumons en réfléchissant à des sujets de société philosophico-mon cul, je ne fous à peu près rien de ma piètre existence.

L'envie de vous rejoindre me taraudait depuis quelques temps, oh si peu en vérité, je n'ai pu résister bien longtemps. J'ai découvert HFT comme beaucoup d'entre vous je présume, la Fille du Coupeur de joints, mais à vrai dire je n'avais que passablement accroché. La révélation s'est véritablement faite avec Le Bonheur de la Tentation et Dernières balises. J'avoue avoir été transcendée de façon bouleversante, autant par les mélodies et les textes que pour le fait que cela faisait écho en moi de manière surprenante. Ce sont en grande partie les morceaux d'HFT qui m'ont aidée à surmonter une période presque fatale de ma (courte ?) vie, et avec le recul je trouve que cette anecdote vaut son pesant de sublime.

Pour ce qui est d'un avenir proche, j'attends avec une impatience non contenue la première "rencontre scénique" le 8 novembre (suivie d'une autre le 22). Dire que j'étais à deux doigts de m'y retrouver seule, sans personne pour m'y accompagner (et pour partager mon engouement, accessoirement).

Au plaisir de vous lire prochainement.

Schiz'O.